Pour ce qui est des textes de descriptions des savoir-faire, ils sont sous le format suivant : 200 à 500 caractères. En cliquant dessus vous découvrirez à chaque fois leur version « qualifiée-puis-précisée », de 800 à 1200 caractères. La version plus longue permet de mieux comprendre l’ancrage culturel et naturel des savoir-faire. Elle augmente aussi la fiabilité des transmissions lorsque les communautés utilisent des outils de traductions.
Waorani en Equateur : Avant, il y a de nombreuses années et des siècles pour obtenir du tissu pour faire la jupe, les Waorani prenaient du l’écorce d’un arbre appelé ñashama. Ils battaient avec un bâton pour étirer l’écorce, la cousaient pendant plusieurs minutes puis le mettaient à sécher à l’air libre au soleil. Pour obtenir des cordelettes, ils sortaient du chambira la fibre qu’ils lavaient et cuisaient pour enlever la couleur de la fibre. Ils la mettaient à sécher pendant plusieurs jours au soleil. Ensuite, ils les portaient sur leurs mains et et les enroulaient autour de leur jambes. Ils faisaient aussi des cordelettes pour recouvrir leur corps, avec une forme de croix. Pour faire la cordelette du komë, ils prenaient du coton, et faisaient des tours de fils avec un bâton et leur doigt.
Avant, il y a de nombreuses années et des siècles (au temps des grands-mères et les grands-pères) pour obtenir du tissu (wegota) pour faire la jupe (wego), les Waorani prenaient du l’écorce d’un arbre appelé ñashama(wego). Ils battaient avec un bâton pour étirer l’écorce, la cousaient pendant plusieurs minutes puis le mettaient à sécher à l’air libre au soleil. Pour obtenir des cordelettes, ils sortaient du chambira (un, palmier chambira à feuille pennées, Astrocaryum chambira Burret) la fibre (ongui) qu’ils lavaient et cuisaient pour enlever la couleur de la fibre (un). Ils la mettaient à sécher pendant plusieurs jours au soleil. Ensuite, ils les portaient sur leurs mains et et les enroulaient autour de leur jambes. Ils faisaient aussi des cordelettes pour recouvrir leur corps, avec une forme de croix. Pour faire la cordelette du komë (l’habit que les hommes attachaient à l’extrémité du testicule), ils prenaient du coton, et faisaient des tours de fils avec un bâton et leur doigt.
Boulou au Cameroun : L’Obométait fabriqué de façon artisanale à base de fines lamelles d’écorces extraites d’un arbre. Tout le monde pouvait extraire l’écorce, mais seul l’artisan du village maîtrisait le tissage et la couture. Ces lamelles étaient trempées dans la rivière, afin de les rendre plus tendres et faciles à travailler. L’effet de l’eau de rivière bien oxygénée permettait également d’élargir l’écorce et d’éviter les moisissures. Pour les rendre lisses et moins épaisses, l’artisan tapait dessus à l’aide d’un morceau de bois pour extraire les parties dures. Elles étaient ensuite étendues au soleil pour s’endurcir et prendre de belles couleurs bois, selon la formation de l’écorce. L’environnement influençant le type et la qualité des rayures de l’écorce, chaque tissu avait des motifs différents selon l’écorce utilisée. Le tissu s’entretenait comme tout autre.
L’Obom (le tissu) était fabriqué de façon artisanale à base de fines lamelles d’écorces extraites d’un arbre (quelques noms d’arbres :Andom, Aloa, Eloi). Tout le monde pouvait extraire l’écorce, mais seul l’artisan du village maîtrisait le tissage et la couture. Ces lamelles étaient trempées dans la rivière (cette rivière du nom d’Evoum, coule toujours, à environ 1km du village), afin de les rendre plus tendres et faciles à travailler. L’effet de l’eau de rivière bien oxygénée permettait également d’élargir l’écorce et d’éviter les moisissures. Pour les rendre lisses et moins épaisses, l’artisan tapait dessus à l’aide d’un morceau de bois pour extraire les parties dures. Elles étaient ensuite étendues au soleil pour s’endurcir et prendre de belles couleurs bois, selon la formation de l’écorce. L’environnement influençant le type et la qualité des rayures de l’écorce, chaque tissu avait des motifs différents selon l’écorce utilisée. Le tissu s’entretenait (lavage, séchage, raccommodage) comme tout autre.
Talahkhone en Birmanie : Avant, plus de cent ans en arrière, à l’époque de la grand-mère du chef du village, nous fabriquions des tissus et des fils à partir de coton, que nous filions à l’aide de la machine à filer. Nous déplaçions une roue, construite en bambou et en bois, pour qu’elle tourne d’avant en arrière afin de produire le fil. Lorsque nous obtenons les fils, nous les rendons solides, pour qu’ils ne se cassent pas facilement lorsque nous tissons et cousons, et propres, en les recouvrant de riz et de noix de coco. Nous faisons bouillir du riz et du coton ensemble pour la solidité des fils que nous suspendons pour sécher et nous retirons la poudre de coton en surplus lorsqu’ils sont secs. Quand le coton est suffisamment solide et propre pour être tissé, on le tisse pour en faire des tissus en utilisant le métier à tisser àsangle dorsale.
Avant, plus de cent ans en arrière, à l’époque de la grand-mère du chef du village, nous fabriquions des tissus et des fils à partir de coton, que nous filions à l’aide de la machine à filer. Nous déplaçions une roue, construite en bambou et en bois, pour qu’elle tourne d’avant en arrière afin de produire le fil. Lorsque nous obtenons les fils, nous les rendons solides, pour qu’ils ne se cassent pas facilement lorsque nous tissons et cousons, et propres (pour obtenir une meilleure qualité de coton), en les recouvrant de riz et de noix de coco (en les brossant avec de la fibre de noix de coco). Nous faisons bouillir du riz et du coton ensemble pour la solidité des fils que nous suspendons pour sécher et nous retirons la poudre de coton en surplus lorsqu’ils sont secs. Quand le coton est suffisamment solide et propre pour être tissé, on le tisse (on répète un seul fil en croisant les fils sur le métier à tisser et en utilisant du bois pour les combiner) pour en faire des tissus en utilisant le métier à tisser àsangle dorsale (en enroulant le métier à sangle [un équipement qui transforme les fils en vêtements] autour du dos).
#9 fil de coton fait pour la Corée des hommes #5 passe corps en fibre de chambira. Pour les hommes et les femmes #4 brasalete en fil de coton Pour les hommes et les femmes #8 Lance en chonta dur, une arme puissante de la tribu Waorani. #7 machette en chonta dur comme arme de protection #4 collier en fibres de chambira et crocs de jaguar #2 couronne faite de fibres de bejuco et de plumes d’oiseaux sauvages comme l’ara
Ceux sont principalement des femmes adultes avec les connaissances de leurs ancêtres qui confectionnent leurs vêtements et ceux qui ne pouvaient pas le faire échangeaient. Les jupes sont faites d’écorce de ñachama et de feuilles d’une plante. Les femmes portaient des jupespour couvrir les parties intimes de leur corps. Les cordelettes en fibres et la fibre de chambira étaient utilisées pour se couvrir le corps. Hommes et femmes utilisaient le fil de coton, notamment pour fabriquer le korea que les hommes attachaient à l’extrémité du testicule.Avec le Balsa, ils faisaient des boucles d’oreilles de 24 millimètres de diamètre. Avec la liane bejuco, ils réalisaient les couronnes et faisaient des croix, avec leur technique ancienne. Les plumes étaient d’aras chassés dans la jungle amazonienne d’Equateur. Les lances étaient faites de chontaduro. Ils coupaient l’arbre chontaduro et le fendaient en deux. Chaque moitié de chaque tronc était hachée avec une machette en métal puis ils aiguisaient les pointes et les crochets avec des couteaux. Ils faisaient aussi des machettes avec le chontaduro. Les colliers étaient faits à la main en fibres de chambira et parfois avec des crocs de jaguars.
La culture de la matière premièreétait à la base de la confection des costumes, pour des tenues de fête et danses rituelles. L’exploitant semait , entretenait puis prélevait l’écorce de l’arbre. Ensuite, le filateur prélevait les lamelles de l’arbre à partir de la peau supérieure et les transformait en fil ou tissu. Au préalable, les lamelles étaient successivement débarrassées de leurs impuretés, peignées, étirées, puis tressées. Le tissage, fait à la main, permettait d’obtenir des tissus plus rigides, se rapprochant du Jean, alors que le maillage offrait un résultat plus souple, idéal pour la confection des hauts.
La culture de la matière première (choix de l’arbre, prélèvement de l’écorce) était à la base de la confection des costumes, pour des tenues de fête et danses rituelles. L’exploitant semait (davantage lorsque les arbres se raréfiaient), entretenait puis prélevait l’écorce de l’arbre. Ensuite, le filateur(celui qui prépare le fil à tisser) prélevait les lamelles de l’arbre à partir de la peau supérieure et les transformait en fil ou tissu. Au préalable, les lamelles étaient successivement débarrassées de leurs impuretés, peignées, étirées, puis tressées. Le tissage, fait à la main, permettait d’obtenir des tissus plus rigides, se rapprochant du Jean, alors que le maillage (également fait à la main selon les techniques de fabrication de nos ancêtres car nos ancêtres n’avaient jamais pu maîtriser la technique de fabrication des machines à tisser) offrait un résultat plus souple, idéal pour la confection des hauts.
Nous utilisions des tissus en coton pour fabriquer nos vêtements. Pour les robes longues et les chemisiers, nous utilisons des aiguilles et des fils pour joindre à la main quatre tissus. Après cela, on obtient un vêtement à quatre coutures : devant, derrière, à gauche et à droite. Pour le longyi, on joint d’abord la longueur de trois longues pièces de tissu et on coud sa largeur en forme de cylindre. Pour le sarong, nous joignons les largeurs/longueurs de deux tissus.
Nous utilisions des tissus en coton (pièces de tissu) pour fabriquer nos vêtements. Pour les robes longues et les chemisiers, nous utilisons des aiguilles et des fils pour joindre à la main quatre tissus. Après cela, on obtient un vêtement à quatre coutures (les lignes qui apparaissent après la couture): devant, derrière, à gauche et à droite. Pour le longyi (couture de pièces de tissus en forme de cylindre porté et enveloppant à la taille), on joint d’abord la longueur (les côtés qui vont de haut en bas) de trois longues pièces de tissu et on coud sa largeur en forme de cylindre. Pour le sarong, nous joignons les largeurs/longueurs de deux tissus (on n’a pas besoin de joindre la largeur comme pour le longyi qui est de forme cylindrique).
Les teintures sont fabriquées à partir de matières premières 100% naturelles. Elles proviennent des feuilles d’une plante. Jusqu’à aujourd’hui, ils utilisent toujours la teinture naturelle qu’ils utilisaient pour teindre les fibres de chambira afin de donner une couleur à leur corps. Nos ancêtres n’ont jamais utilisé les techniques de teinture artificielles. Pour obtenir les teintures, ils recherchaient des fleurs, des plantes, des graines, des racines de plantes et l’écorce d’un arbre. Ce sont les de matières premières permettant d’extraire la couleur dont ils avaient besoin. Le procédé qu’ils utilisaient consistait en les étapes suivantes : ils grattaient l’écorce de l’arbre et utilisaient les flocons qui en sortait. Ils les faisaient bouillir dans une casserole et les mettaient sur les fils de chambira pour la teinture. Ils faisaient le même procédé pour teindre avec toutes les couleurs. Puis ils les mélangent pour changer la couleur et les mettent à sécher à l’air libre au soleil. Certaines personnes ont aujourd’hui renoncé à utiliser des teintures naturelles, par manque de connaissance de leurs ancêtres. Mais ils utilisent des colorants artificiels qui sont faciles à utiliser.
Les teintures sont fabriquées à partir de matières premières 100% naturelles. Elles proviennent des feuilles d’une plante. Jusqu’à aujourd’hui, ils utilisent toujours la teinture naturelle qu’ils utilisaient pour teindre les fibres de chambira afin de donner une couleur à leur corps. Nos ancêtres n’ont jamais utilisé les techniques de teinture artificielles. Pour obtenir les teintures, ils recherchaient des fleurs (ongai), des plantes (aweyavo), des graines (okatabekaita), des racines de plantes (ogiwato) et l’écorce d’un arbre (wepeta). Ce sont les de matières premières permettant d’extraire la couleur dont ils avaient besoin. Le procédé qu’ils utilisaient consistait en les étapes suivantes : ils grattaient l’écorce de l’arbre et utilisaient les flocons (la poudre) qui en sortait. Ils les faisaient bouillir dans une casserole et les mettaient sur les fils de chambira (palmier chambira à feuille pennés) pour la teinture. Ils faisaient le même procédé pour teindre avec toutes les couleurs. Puis ils les mélangent pour changer la couleur et les mettent à sécher à l’air libre au soleil. Certaines personnes ont aujourd’hui renoncé à utiliser des teintures naturelles, par manque de connaissance de leurs ancêtres. Mais ils utilisent des colorants artificiels qui sont faciles à utiliser.
On pouvaitteindre soit la lamelle, soit le tissu, soit le produit fini, avec de la sève d’arbres, ou des solutions obtenues en écrasant certaines feuilles d’arbres. L’impression d’un motif était réalisée à la main. On recouvrait la lamelle d’écorce avec des morceaux de bois et on les fixait à l’aide de pinces, la trempait dans le bain de teinture, rinçait, faisait sécher avant de retirer les morceaux de bois. Le soleil permettait de fixer les teintures naturelles, les arbres de couleur offrant naturellement certaines teintures.Plus le tissu était trempé longtemps dans le bain de teinture, plus la couleur obtenue était foncée.
On pouvait (lorsqu’on ne trouvait pas d’arbres avec la couleur ou les motifs désirés) teindre soit la lamelle, soit le tissu, soit le produit fini, avec de la sève d’arbres, ou des solutions obtenues en écrasant certaines feuilles d’arbres. L’impression d’un motif était réalisée à la main. On recouvrait la lamelle d’écorce avec des morceaux de bois et on les fixait à l’aide de pinces, la trempait dans le bain de teinture, rinçait, faisait sécher avant de retirer les morceaux de bois. Le soleil permettait de fixer les teintures naturelles, les arbres de couleur offrant naturellement certaines teintures.Plus le tissu était trempé longtemps dans le bain de teinture, plus la couleur obtenue était foncée.
Avant d’acheter des teintures artificielles, nous teignions les tissus et les vêtements, en utilisant le liquide des plantes ou des arbres, en faisant bouillir leur écorce ou leurs racines dans un pot avec de l’eau, des feuilles et des fleurs, que nous pouvionsfaire sécher si nous voulions les teindre plus tard. Nous choisissions celles qui avaient les couleurs que nous voulions, pour obtenir des couleurs plus vives et différentes pour nos vêtements. Après les avoir fait bouillir, lorsque l’eau prend de la couleur, nous mélangions les fils, les tissus et les vêtements avec ces liquides pour obtenir les couleurs que nous voulions et dont nous avions besoin.
Avant d’acheter des teintures artificielles, nous teignions les tissus et les vêtements, (fabriqués à partir de coton tissé) en utilisant le liquide des plantes ou des arbres, en faisant bouillir leur écorce ou leurs racines dans un pot avec de l’eau, des feuilles et des fleurs, que nous pouvionsfaire sécher si nous voulions les teindre plus tard. Nous choisissions celles qui avaient les couleurs que nous voulions, pour obtenir des couleurs plus vives et différentes pour nos vêtements. Après les avoir fait bouillir, lorsque l’eau prend de la couleur, nous mélangions les fils, les tissus et les vêtements avec ces liquides pour obtenir les couleurs que nous voulions et dont nous avions besoin.
Toutes les femmes portaient des jupes yachama et les hommes portaient des Korea en coton piola. Un style que l’on aimait utiliser librement ; certaines femmes utilisaient des feuilles d’une plante car elles ne pouvaient pas faire la jupe de ñachama. De génération en génération, la façon de s’habiller et le mode de vie sont importants. Dans l’héritage de nos ancêtres afin que notre culture vivante ne disparaisse pas, l’illustration de notre tenue traditionnelle reconnaît nos coutumes et notre tradition. Notre robe a une signification que nous sommes des personnes qui défendent notre territoire pour la génération actuelle et pour les générations futures. Chaque année nous célébrons le jour de la création de notre communauté. Nos habits sont importants pour identifier notre culture vivante qui, de génération en génération, maintient notre culture, nos coutumes et notre style de vie comme notre tradition en tant que Waorani.
Toutes les femmes portaient des jupes yachama (wego) et les hommes portaient des Korea en coton piola. Un style que l’on aimait utiliser librement ; certaines femmes utilisaient des feuilles d’une plante (wiñao) car elles ne pouvaient pas faire la jupe de ñachama (wego). De génération en génération, la façon de s’habiller et le mode de vie sont importants. Dans l’héritage de nos ancêtres afin que notre culture vivante ne disparaisse pas, l’illustration de notre tenue traditionnelle reconnaît nos coutumes et notre tradition. Notre robe a une signification que nous sommes des personnes qui défendent notre territoire pour la génération actuelle et pour les générations futures. Chaque année nous célébrons le jour de la création de notre communauté. Nos habits sont importants pour identifier notre culture vivante qui, de génération en génération, maintient notre culture, nos coutumes et notre style de vie comme notre tradition en tant que Waorani.
Avant la couture, le tissu est préalablement découpé. Les pièces, maintenant façonnées, sont prêtes pour l’assemblage. Les derniers détails, tels que la broderie, les étiquettes ou autres enjoliveurs y sont ensuite apportés. Le style, la forme et les illustrations de nos habits qui permettaient aux vêtements de prendre vie étaient choisis en fonction de la mode à l’époque ou de l’usage du vêtement : fête, rite, ou habillement quotidien. Les motifs étaient différents selon qu’on était chef ou de la lignée, notable ou de la lignée ou simple membre de la communauté.
Avant la couture (faite à la main, avec des cordes d’arbustes et des lianes), le tissu est préalablement découpé (à l’aide d’un couteau ou d’un coupe-coupe). Les pièces, maintenant façonnées, sont prêtes pour l’assemblage. Les derniers détails, tels que la broderie, les étiquettes ou autres enjoliveurs y sont ensuite apportés. Le style, la forme et les illustrations de nos habits qui permettaient aux vêtements de prendre vie étaient choisis en fonction de la mode à l’époque ou de l’usage du vêtement : fête, rite, ou habillement quotidien. Les motifs étaient différents selon qu’on était chef ou de la lignée (ensemble de descendants d’une personne), notable ou de la lignée ou simple membre de la communauté.
Hérités de nos ancêtres et ne devant pas disparaître, nous avons adapté la forme et le style de nos vêtements de génération en génération. L’illustration des vêtements avait traditionnellement une signification, selon les coutumes de notre société. Elles représentaient des élements liées à la religion Ta Lah Kone, aux représentations d’objets ou ingrédients utilisés lors d’événements spéciaux, à la culture et aux traditions des Karens, dont les instruments et les objets utilisés pour le Nouvel An karen.
Hérités de nos ancêtres et ne devant pas disparaître, nous avons adapté la forme et le style de nos vêtements de génération en génération. L’illustration des vêtements avait traditionnellement une signification, selon les coutumes de notre société. Elles représentaient des élements liées à la religion Ta Lah Kone (les objets ou les statues que nous vénérons et honorons), aux représentations d’objets ou ingrédients utilisés lors d’événements spéciaux (cérémonie des poignets “Wrist Tying Ceremony” [pour rappeler les esprits, apporter la bonne fortune notamment aux enfants] et du festival du feu [vénérer la pagode, qui croit espoir au paradis au ciel avec des feux de joie]), à la culture et aux traditions des Karens (la plus grande minorité tribale du Myanmar), dont les instruments et les objets utilisés pour le Nouvel An karen (qui tombe le premier jour de Pyatho [un des mois du calendrier birman] en décembre ou janvier ).
Dans le passé, nous avions l’habitude d’utiliser des “feuilles d’argent”, puis nous avons utiliser l’écorce d’un arbre. Pour les hommes, nous utilisions un tissu en coton. Dans tous les événements comme les danses culturelles, les rassemblements et les événements de mariage, les vêtement portés sont importants pour identifier qui est la personne la plus importante. Le couple qui porte tout est le plus respecté par la tribu : la femme bien habillée était la femme de l’homme qui s’est marié. Cette femme portait une jupe et une couronne avec des plumes d’aras et le reste des vêtements pour recouvrir leurs corps, un bracelet, un collier, une boucle d’oreille, de la peinture pour visage. Les femmes portaient une jupe jusqu’aux genoux et un bandeau corporel, qu’elles portaient en croix sur le corps, et qu’elles portaient lorsqu’elles dînaient. Les femmes portaient un collier que les hommes portaient aussi, ainsi qu’un collier et une couronne. Les hommes portaient des couronnes avec des plumes à l’arrière et les femmes portaient des couronnes avec des plumes à l’avant pour qu’ils sachent la différence. Les hommes avaient également l’habitude de porter les fibres en forme de croix, les hommes portaient toujours des lances lors d’événements tels que les réunions, les soirées culturelles, les mariages en tant que sécurité de la tribu.
Dans le passé (avant d’entrer en contact avec des personnes extérieures), nous avions l’habitude d’utiliser des “feuilles d’argent” (wiñaö en langue Wao Tededo), puis nous avons utiliser l’écorce d’un arbre. Pour les hommes, nous utilisions un tissu en coton (kome) ((pour attacher les testicules, à la taille à la ceinture comme cordon). Dans tous les événements comme les danses culturelles, les rassemblements et les événements de mariage, les vêtement portés sont importants pour identifier qui est la personne la plus importante. Le couple qui porte tout est le plus respecté par la tribu : la femme bien habillée était la femme de l’homme qui s’est marié. Cette femme portait une jupe (ñashama) (wego) et une couronne (crown) avec des plumes d’aras (ewe) et le reste des vêtements pour recouvrir leurs corps, un bracelet, un collier, une boucle d’oreille (dikago), de la peinture pour visage (à partir d’achiote). Les femmes portaient une jupe jusqu’aux genoux et un bandeau corporel, qu’elles portaient en croix sur le corps, et qu’elles portaient lorsqu’elles dînaient. Les femmes portaient un collier (pantokaye) que les hommes portaient aussi, ainsi qu’un collier (onocapome) et une couronne (okabogata). Les hommes portaient des couronnes avec des plumes à l’arrière et les femmes portaient des couronnes (okabogata) avec des plumes à l’avant pour qu’ils sachent la différence. Les hommes avaient également l’habitude de porter les fibres en forme de croix (pour couvrir leur corps) , les hommes portaient toujours des lances (tapa) lors d’événements tels que les réunions, les soirées culturelles, les mariages en tant que sécurité de la tribu.
Dans l’enfance de nos parents, il y a plus de 60 ans, les Bulu réalisaient leur costume avec un tissu traditionnel ancestral appelé OBOM, obtenu à partir de fibres d’écorces, extraites de différents arbres de notre vaste forêt dense équatoriale, que l’on mélange parfois, pour enjoliver, à diverses fibres naturelles pour plus d’effet. L’OBOM servait de cache-sexe attaché au niveau des reins et protégeait l’entre-jambes, aussi bien pour les hommes que pour les femmes . Les pygmées étaient les premiers, habitants originels des forêts, à l’utiliser. Ce costume est resté l’apanage des patriarches pour des cérémonies ou rites traditionnels.
Dans l’enfance de nos parents, il y a plus de 60 ans, les Bulu(Clan de Bantous du Sud et Cameroun et peuples de la forêt équatoriale) réalisaient leur costume avec un tissu traditionnel ancestral appelé OBOM, obtenu à partir de fibres d’écorces, extraites de différents arbres (choisis en fonction de la couleur et des motifs souhaités) de notre vaste forêt dense équatoriale (des milieux de vie vierges, avec une très grande diversité d’arbres, sur un territoire bien délimité afin d’éviter les conflits avec le voisinage), que l’on mélange parfois, pour enjoliver, à diverses fibres naturelles (des fleurs pour des événements ponctuels, lianes et feuilles d’arbres plus durables) pour plus d’effet. L’OBOM servait de cache-sexe attaché au niveau des reins et protégeait l’entre-jambes, aussi bien pour les hommes que pour les femmes . Les pygmées(plus proches voisins des Bulu dans la forêt équatoriale et qui ont jusqu’à ce jour la pleine maîtrise des différentes techniques de fabrication) étaient les premiers, habitants originels des forêts, à l’utiliser. Ce costume est resté l’apanage des patriarches pour des cérémonies ou rites traditionnels.
Les personnes qui se marient, doivent porter des tenues traditionnelles : La robe longue et le sarongsont destinés aux hommes et le chemisier et longyi aux femmes. Pour les personnes qui ne sont pas mariées, garçons et filles, doivent porter des robes, tous les jours et partout, mais nous pouvons porter des chemises ordinaires/simples, sans autocollants, mots et lignes, lorsque nous cultivons des légumes et autres plantes dans la ferme, les champs ou sur les collines.
Les personnes qui se marient (devenant une relation légale et officielle lorsque toute leur communauté le sait), doivent porter des tenues traditionnelles (tenue en deux parties) : La robe longue(le tissu est long et droit jusqu’au-dessous des genoux) et le sarong(pièce de tissu ourlée à la taille) sont destinés aux hommes et le chemisier et longyi(tissu cousu en forme de cylindre et porté à la taille) aux femmes. Pour les personnes qui ne sont pas mariées (elles sont disponibles et ont la possibilité de choisir et de trouver leur partenaire), garçons et filles, doivent porter des robes (ni de sarong ni de longyi [ c’est pourquoi nous pouvons savoir s’ils se sont mariés ou non en voyant leur tenue]), tous les jours et partout (non seulement dans le village de Gone Thar Phaung, mais aussi à l’extérieur, dans les endroits autres que ce village), mais nous pouvons porter des chemises ordinaires/simples, sans autocollants, mots et lignes, lorsque nous cultivons des légumes et autres plantes dans la ferme, les champs ou sur les collines.